En direct, présidentielle américaine : Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (2024)

En direct, présidentielle américaine: Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (1)

Live en cours

A Detroit, la capitale de l’industrie automobile dans le Michigan, le candidat républicain a tenu un discours assez protectionniste. Kamala Harris s’est, elle, rendue dans le Nevada et l’Arizona pour engranger le soutien de l’électorat latino et amérindien.

06:30 L’essentiel

Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, vendredi 11octobre

Donald Trump était jeudi à Detroit, la capitale de l’industrie automobile dans le Michigan, où devant un groupe économique, il a mené une offensive protectionniste. Il y a dénoncé le fait que les Etats-Unis avaient permis aux entreprises étrangères «d’envahir et de violer notre pays».

«Ils nous envoient leurs voitures comme si nous étions une bande d’idiots. BMW, Mercedes, Volkswagen, par millions et millions et millions. On ne va plus se faire avoir, d’accord? Maintenant, ils vont devoir jouer selon nos règles», a lancé le candidat républicain.

Par ailleurs, Donald Trump a définitivement écarté l’idée de faire un nouveau débat télévisé avec Kamala Harris. «Kamala a clairement déclaré hier qu’elle ne ferait rien de différent de Joe Biden, il n’y a donc pas lieu de débattre», a-t-il justifié sur son réseau social, Truth Social.

De son côté, Kamala Harris s’est rendue à Las Vegas (Nevada) et près de Phoenix (Arizona) où elle a cherché à engranger le soutien latino et amérindien. Elle en a également profité pour répondre à Donald Trump qui a poursuivi ses attaques contre la réponse fédérale aux ouragans Helene et Milton, qu’il juge trop lente et faible.

«Dans cette crise – comme dans tant d’autres problèmes qui affectent la population de notre pays – je pense qu’il est très important que les dirigeants reconnaissent la dignité» à laquelle les gens ont droit, a déclaré la candidate démocrate. «Je tiens à souligner que ce n’est pas le moment pour les gens de faire de la politique», a-t-elle ajouté.

  • La photo du jour
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  • La citation du jour
  • Barack Obama, à Pittsburgh (Pennsylvanie), à propos de Donald Trump:

    «Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires d’arrogance, de maladresses, de fanfaronnades et de divisions.»

    • Le chiffredu jour: 74%

    Selon un sondage publié jeudi par le Pew Research Center, 74% des personnes interrogées estiment qu’en cas de victoire de Kamala Harris, Donald Trump ne reconnaîtra pas les résultats, tandis que seules 24% affirment qu’il le fera.

    • A suivre aujourd’hui

    Donald Trump se rend vendredi dans la petite ville d’Aurora, dans le Colorado, où des gangs criminels de migrants ont, selon lui, «pris le pouvoir». Une exagération grossière, selon le maire de la ville, Mike Coffman, lui-même républicain.

    Kamala Harris sera, elle, toujours en Arizona, l’un des Etats-clés capables de faire basculer l’élection présidentielle du 5novembre, dans lequel la course s’annonce serrée.

    Tout le live

    08:32 Vos questions

    Bonjour Le Monde,Pourquoi ne parle-t-on que très rarement des autres scrutins qui vont avoir lieu au Congrès ?Quels en sont les enjeux ? Je me souviens d'un de vos articles en amont des midterms de 2022 sur les principales élections compétitives ?

    Yes you can !

    Bonjour Yes you can, et, bravo, vous êtes le premier lecteur ou lectrice du jour à poser une question.

    Le 5novembre, les électeurs américains éliront non seulement un président, mais aussi 468membres du Congrès: 34sénateurs et la totalité des 435sièges de la Chambre des représentants. Des résultats électoraux presque aussi importants que le vote pour le président, selon des observateurs, car sans majorité dans au moins une des deux chambres, la Maison Blanche peut difficilement gouverner.

    A la Chambre des représentants, le Parti républicain compte une légère majorité, avec 220sièges. Comme tous les sièges sont remis en jeu, et que la dynamique électorale est souvent très locale, peu de journalistes et sondeurs se risquent encore à prédire une majorité démocrate ou républicaine. Mais sachez qu’en général, les résultats à la Chambre des représentants sont en corrélation avec celui de la présidentielle, puisqu’un électeur aura naturellement tendance à voter pour un élu du même camp que le président pour lequel il se prononce.

    Au Sénat, la situation est plus compliquée pour les démocrates. Ils disposent actuellement d’une majorité d’un siège, et deux tiers des 34sénateurs sortants sont des élus démocrates, dont certains dans des Etats qui ont voté pour Trump en2020.

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    Publié le 20 septembre 2024 à 17h00 Temps de Lecture 8 min.

    Il y aura aussi une foule de scrutins locaux: élections de gouverneurs dans onze Etats et deux territoires, de procureurs généraux dans dix Etats, de maires, sans compter les référendums locaux. Des propositions de lois et de politiques locales ou nationales ainsi que des initiatives de vote citoyennes peuvent également être soumises au vote ce jour-là.

    Par exemple, dans l’Etat du Montana, les électeurs devront également dire s’ils souhaitent protéger le droit à l’avortement dans la constitution de leur Etat. Dans l’Arizona, les électeurs devront s’exprimer sur la prolongation du délai de droit à une interruption volontaire de grossesse.

    Au total, huit Etats – comprenant aussi le Colorado, la Floride, le Maryland, le Nevada, New York et le Dakota du Sud – devraient soumettre un référendum relatif à l’avortement à leurs électeurs lors de la convocation aux urnes. Les résultats officiels de ces consultations seront rendus publics une fois que la certification des votes aura eu lieu.

    07:51 Pour approfondir

    L’entrée en campagne de Barack Obama, qui attaque sans relâche Donald Trump

    Notre correspondant Piotr Smolar a assisté au meeting de campagne de l’ancien président américain, jeudi, dans un «gymnase plein à craquer et enthousiaste» de Pittsburgh, en Pennsylvanie, un Etat-clé où «le vote anticipé a déjà commencé en Pennsylvanie comme dans d’autres Etats».

    «Barack Obama n’a pas vraiment calibré son intervention pour le public local, alors même que les deux équipes de campagne font du cousu main, presque rue par rue, dans cet Etat si fortement disputé. Il a concentré son discours sur les valeurs en jeu dans l’élection, se moquant de Donald Trump, dépeint comme exclusivement préoccupé par son propre intérêt, adepte de discours sans fin. Le public, composé de convaincus, ronronnait de satisfaction devant cette évocation, qui ne déplacera sans doute pas une voix.»

    Pourquoi la Pennsylvannie est-elle si importante?

    Nous vous en parlions déjà hier, cet Etat fait partie d’un «mur bleu» indispensable à la victoire de tout candidat démocrate, compte tenu de la carte électorale actuelle. Voici ce qu’en dit notre correspondant, qui l’a quadrillé presque autant que les deux équipes de campagne:

    «C’est l’Etat-pivot le plus important (dix-neuf grands électeurs), le plus indécis, le plus divers aussi, avec ses zones rurales conservatrices, ses régions industrielles, ses grandes villes comme Philadelphie ou Pittsburgh. Les deux équipes de campagne multiplient les meetings, sillonnant cet Etat comme s’il était un pays en soi. Le tournis menace lorsqu’on examine leurs dépenses. On estime que les démocrates vont consacrer au total 180millions de dollars à la Pennyslvanie, en spots télévisés, radios et en ligne, contre 170millions pour les républicains.»

    Barack Obama sonne la mobilisation générale en faveur de Kamala Harris Par Piotr Smolar Lecture : 5 min. JEFF SWENSEN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

    Cheveux gris, chemise sans veste, allure sportive, mots aiguisés et rythmés: Barack Obama, égal à lui-même, est entré en campagne, jeudi 10octobre à Pittsburgh (Pennsylvanie). Le gymnase était plein à craquer et enthousiaste. Contrairement aux attentes, Kamala Harris n’était pas là. Elle faisait campagne en ce même après-midi à Las Vegas (Nevada), puis à Phoenix (Arizona). Mais la descendance politique entre ces deux personnalités démocrates était revendiquée. «Yes she can», disait l’écran du gymnase, en écho optimiste à la conquête du pouvoir par Barack Obama, en2008.

    06:42

    Les techniques de langage de Donald Trump

    Pour persuader les Américains de voter pour lui, Donald Trump utilise des techniques de langage précises. Lors de ses prises de parole, il emploie des phrases courtes constituées de mots simples pour qu’un maximum de personnes le comprenne. Sujet, verbe, objet. En théorie, selon les linguistes, même un enfant de 9ans peut saisir le sens de ses propos.

    Usant et abusant de ce procédé rhétorique, Donald Trump déroule des discours qui se suivent et se ressemblent. Il y vante notamment les bienfaits de son passage à la Maison Blanche et fustige ses adversaires, en particulier les étrangers et les démocrates. Quitte à déformer la réalité pour servir sa vision du monde.

    Le Monde a étudié en profondeur les discours de Trump avec le soutien du linguiste Aurélien Amet pour mieux comprendre ses techniques de persuasion.

    06:30 L’essentiel

    Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, vendredi 11octobre

    Donald Trump était jeudi à Detroit, la capitale de l’industrie automobile dans le Michigan, où devant un groupe économique, il a mené une offensive protectionniste. Il y a dénoncé le fait que les Etats-Unis avaient permis aux entreprises étrangères «d’envahir et de violer notre pays».

    «Ils nous envoient leurs voitures comme si nous étions une bande d’idiots. BMW, Mercedes, Volkswagen, par millions et millions et millions. On ne va plus se faire avoir, d’accord? Maintenant, ils vont devoir jouer selon nos règles», a lancé le candidat républicain.

    Par ailleurs, Donald Trump a définitivement écarté l’idée de faire un nouveau débat télévisé avec Kamala Harris. «Kamala a clairement déclaré hier qu’elle ne ferait rien de différent de Joe Biden, il n’y a donc pas lieu de débattre», a-t-il justifié sur son réseau social, Truth Social.

    De son côté, Kamala Harris s’est rendue à Las Vegas (Nevada) et près de Phoenix (Arizona) où elle a cherché à engranger le soutien latino et amérindien. Elle en a également profité pour répondre à Donald Trump qui a poursuivi ses attaques contre la réponse fédérale aux ouragans Helene et Milton, qu’il juge trop lente et faible.

    «Dans cette crise – comme dans tant d’autres problèmes qui affectent la population de notre pays – je pense qu’il est très important que les dirigeants reconnaissent la dignité» à laquelle les gens ont droit, a déclaré la candidate démocrate. «Je tiens à souligner que ce n’est pas le moment pour les gens de faire de la politique», a-t-elle ajouté.

    • La photo du jour
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  • La citation du jour
  • Barack Obama, à Pittsburgh (Pennsylvanie), à propos de Donald Trump:

    «Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires d’arrogance, de maladresses, de fanfaronnades et de divisions.»

    • Le chiffredu jour: 74%

    Selon un sondage publié jeudi par le Pew Research Center, 74% des personnes interrogées estiment qu’en cas de victoire de Kamala Harris, Donald Trump ne reconnaîtra pas les résultats, tandis que seules 24% affirment qu’il le fera.

    • A suivre aujourd’hui

    Donald Trump se rend vendredi dans la petite ville d’Aurora, dans le Colorado, où des gangs criminels de migrants ont, selon lui, «pris le pouvoir». Une exagération grossière, selon le maire de la ville, Mike Coffman, lui-même républicain.

    Kamala Harris sera, elle, toujours en Arizona, l’un des Etats-clés capables de faire basculer l’élection présidentielle du 5novembre, dans lequel la course s’annonce serrée.

    05:00

    Harris cherche à engranger le soutien latino et amérindien

    Kamala Harris était jeudi dans les Etats du Nevada et de l’Arizona, dans l’ouest des Etats-Unis, dans le but de conforter ou de rallier à sa cause certaines minorités.

    En direct, présidentielle américaine: Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (6)

    Lors d’une réunion publique organisée à Las Vegas par la chaîne hispanophone Univision, elle s’adressait à la communauté latino dont l’adhésion au parti démocrate est moins solide qu’auparavant.

    Durant l’événement, une femme de 40ans, citoyenne américaine née de deux parents mexicains, a expliqué que sa mère, morte il y a six semaines, n’avait pas pu obtenir la nationalité américaine de son vivant et qu’elle n’avait donc pas pu bénéficier d’un traitement médical adéquat. En larmes, elle a alors interrogé la vice-présidente sur «les projets visant à soutenir ce sous-groupe d’immigrants qui sont ici depuis toujours et qui vivent et meurent dans l’ombre».

    Après avoir exprimé ses condoléances, Kamala Harris a fait remarquer que Joe Biden avait envoyé au Congrès, dès le premier jour de son mandat, un projet de loi visant à créer des voies d’accès à la citoyenneté américaine pour de nombreuses personnes en situation irrégulière, mais que ce projet n’avait pas été retenu.

    La candidate démocrate s’est ensuite rendue dans l’Etat voisin de l’Arizona qui compte vingt-deux tribus amérindiennes reconnues par le gouvernement fédéral, et où les personnes qui s’identifient comme Amérindiennes ou natives de l’Alaska représentent 5% de la population de l’Etat.

    «Le vote autochtone n’a jamais été aussi important parce qu’il fera et peut faire la différence dans l’Etat du Wisconsin, dans le Nevada, en Caroline du Nord, dans le Michigan et ici même dans ce grand Etat de l’Arizona. C’est ce que j’appelle le mur d’électeurs autochtones», a déclaré Stephen Roe Lewis, gouverneur de la communauté indienne de Gila River, qui s’est exprimé le premier lors du rassemblement.

    04:10

    Le réquisitoire de Barack Obama contre Donald Trump

    Mensonges électoraux, diatribes antimigrants, menaces sur la couverture santé, augmentation des droits de douane qui risque d’augmenter les prix pour les consommateurs: Barack Obama a livré un réquisitoire détaillé contre Donald Trump, lors d’un rassemblement à Pittsburgh, en Pennsylvanie, berceau de l’acier américain, qui fait partie de la poignée d’Etats-clés pour le scrutin du 5novembre.

    «Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que quiconque puisse croire que Donald Trump va bouleverser les choses d’une manière qui soit bonne pour vous», a lancé l’ex-président démocrate. «Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires d’arrogance, de maladresses, de fanfaronnades et de divisions», a-t-il estimé devant une foule qui a parfois hué le candidat républicain à la Maison Blanche.

    «Ne huez pas! Votez!», a répliqué M.Obama, en vantant le «plan» proposé par Kamala Harris pour accorder des réductions d’impôts à la classe moyenne, aider les primo-accédants à la propriété et subventionner les créations de petites entreprises.

    «Kamala Harris est prête à faire le boulot», a-t-il insisté. L’ancien président avait déjà présenté la candidate en héritière avec le slogan «Yes She Can» lors de la convention démocrate cet été.

    Le vote afro-américain

    Mercredi, une enquête d’opinion réalisée par l’université Quinnipiac notait des gains de Donald Trump dans trois Etats pivots stratégiques: le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie. Les sondages montrent aussi depuis des semaines que certains Afro-Américains sont plus tentés par le tribun républicain qu’en2020.

    Dans ce contexte, Barack Obama s’est arrêté dans un quartier de Pittsburgh avant son meeting, pour avertir ses «frères» hésitant à rallier Kamala Harris. «Vous avancez toutes sortes de raisons et d’excuses», a-t-il tancé. «Cela me pose un problème. Cela me fait penser que vous n’aimez pas l’idée d’avoir une femme à la présidence.»

    Après son apparition à Pittsburgh, le premier président noir des Etats-Unis doit s’engager dans l’effort de collecte de fonds, enregistrer des publicités télévisées et téléphoniques, et voyager dans les six autres «swing states» pour la dernière ligne droite du scrutin.

    Selon plusieurs médias, Kamala Harris devrait également faire intervenir l’ex-président Bill Clinton dans sa campagne, à partir du week-end prochain.

    03:45

    Kamala Harris peine à trouver trois qualités à Donald Trump

    Interrogée par le public jeudi lors d’un débat à Las Vegas, Kamala Harris a eu du mal à citer trois qualités de son adversaire Donald Trump.

    La candidate démocrate a d’abord ri et remercié la personne qui lui a posé la question. «Je sais que la grande majorité d’entre nous a beaucoup plus en commun que ce qui nous sépare», a-t-elle d’abord lancé – un slogan qu’elle utilise comme fil rouge dans sa campagne.

    Mais elle a ensuite précisé que ce n’était pas le cas pour elle et l’ancien président républicain déclarant que la manière de faire de la politique de la part de M.Trump lui «fait de la peine», en soulignant son approche «nous contre eux». «Je ne pense pas que ce soit sain pour notre nation, et je ne l’admire pas», a ajouté MmeHarris.

    S’essayant une nouvelle fois au compliment, elle a déclaré: «Je pense que Donald Trump aime sa famille et je pense que c’est très important», avant de poursuivre: «Mais je ne le connais pas vraiment. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, lors du débat… donc je n’ai pas grand-chose de plus à vous offrir.»

    03:16

    Barack Obama représentant de luxe pour Kamala Harris

    Barack Obama bat la campagne pour Kamala Harris. L’ancien président démocrate (2009-2017) était ce jeudi à Pittsburgh, en Pennsylvanie, un Etat-clé, pour la première d’une série d’apparitions en public au nom de la vice-présidente candidate à la Maison Blanche.

    Autour de l’université de Pittsburgh, où le grand rassemblement a lieu, les fans du démocrate ont attendu dans une atmosphère d’avant-concert de superstar. Car ses paroles ont encore «beaucoup de poids», fait valoir Diana Vahabzadeh, une spectatrice.

    Institutrice à la retraite, Valerie Brown est bien d’accord. «J’apprécie de voir que ses paroles et ses gestes stimulent d’autres personnes qui seraient encore réticentes» à voter pour Kamala Harris, explique-t-elle.

    En direct, présidentielle américaine: Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (7)

    Même pour la jeune génération, la venue de Barack Obama ne passe pas inaperçue. Comme Tia Douglas, qui fait la queue pour voir un ancien président élu la première fois lorsqu’elle n’avait elle-même pas l’âge de voter. «C’est super historique qu’Obama, notre premier président de couleur, fasse à nouveau campagne pour notre première femme de couleur vice-présidente», se réjouit la jeune fille de 20ans, arborant la désormais célèbre casquette de campagne de Kamala Harris, couleur camouflage militaire.

    En direct, présidentielle américaine: Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (8)

    Pour Julia Palchikoff, grandir sous la présidence Trump, de 2017 à 2021, l’a fait apprécier Barack Obama davantage. «Le fait d’être dans un Etat-clé lors d’une élection comme celle-ci est un moment historique, et j’ai le sentiment que je dois y participer», confie cette étudiante en journalisme de 20ans.

    En direct, présidentielle américaine: Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (9)
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    02:49 Vos questions

    Bonsoir et merci pour vos live de qualité!Trump a annoncé qu’il se comporterait comme un dictateur les 3 premiers jours de son mandat, et s’il perd, ne risque t il pas d’y avoir un second 6 janvier au capitole sous le faux prétexte de vol de l’élection comme en 2020? Donc que Trump gagne ou perde, n’y a t il pas un risque d’insurrection car il risque d’à nouveau aranguer les foules!

    Elconcombremasqué

    Sommes-nous en droit de croire qu'une défaite de Trump pourrait se traduire à des événements tragiques tel que nous avons été témoins le 6 janvier?

    Denis

    si Trump n'arrive pas en tête, pensez-vous qu'il va contester les résultats comme il l'a fait il y a 4 ans ?

    milord75

    Bonsoir,

    Ces questions – ces inquiétudes – sur la réaction de Donald Trump en cas de défaite en novembre sont récurrentes.

    Selon un sondage publié justement jeudi par le Pew Research Center, seules 24% des personnes interrogées estiment que le républicain reconnaîtra sa défaite, tandis que 74% affirment qu’il ne le fera pas. Près de la moitié de ses partisans (46%) et seulement 4% des supporteurs de Kamala Harris s’attendent à ce que Donald Trump reconnaisse sa concurrente comme la gagnante de l’élection, si tel est le cas.

    A l’inverse, si Donald Trump est élu, 72% des sondés estiment que la candidate démocrate acceptera les résultats et reconnaîtra la victoire du républicain.

    Le Pew Research Center, qui précise que son sondage a été effectué entre le 30septembre et le 6octobre2024auprès de 5110adultes (dont 4025 sont inscrits sur les listes électorales), ajoute que les projections de vote ont peu changé par rapport au début du mois de septembre, malgré le débat entre les deux candidats à la présidentielle, ainsi que celui entre les deux colistiers.

    Ainsi, 48% des électeurs sont favorables à Kamala Harris ou penchent pour elle, tandis que 47% soutiennent Donald Trump ou penchent pour lui. Les 5% restants soutiennent ou penchent pour un autre candidat.

    02:10

    A Detroit, Trump promet des allègements fiscaux… et fait un commentaire négatif sur la ville

    En déplacement à Detroit, dans le Michigan, ce jeudi, Donald Trump a soufflé le chaud et le froid. S’exprimant devant un groupe économique, le candidat républicain a promis une série d’allègements fiscaux en cas d’élection à la Maison Blanche, notamment la possibilité de rendre déductibles des impôts les intérêts payés sur les prêts automobiles.

    Une promesse qui résonne particulièrement fort dans cet Etat du Midwest où se trouvent de nombreux constructeurs automobiles. «Cela stimulera la production automobile nationale massive et rendra la possession d’une voiture considérablement plus abordable pour des millions et des millions de familles américaines qui travaillent», a avancé Donald Trump.

    En direct, présidentielle américaine: Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (11)

    Mais le candidat républicain a aussi fait preuve de maladresse, affirmant que le pays entier «finira par ressembler à Detroit» si Kamala Harris était élue à la Maison Blanche.

    «Motor City», comme est surnommé Detroit, a connu une faillite en2013mais la ville a depuis réussi à stabiliser ses finances, améliorer ses services municipaux, et enrayer la baisse de population – plus d’un million d’habitants sont partis depuis les années1950.

    Les démocrates de l’Etat n’ont pas tardé à critiquer Donald Trump pour ses propos. Le maire de Detroit, Mike Duggan, a salué la récente baisse de la criminalité et la croissance de la population. «Beaucoup de villes devraient ressembler à Detroit. Et nous avons réussi tout cela sans l’aide de Trump», a-t-il ainsi déclaré sur les réseaux sociaux.

    Faisant référence aux efforts du candidat républicain pour gagner le Michigan – un Etat-clé dans la course à la Maison Blanche –, la procureure générale Dana Nessel a déclaré sur X: «Ce type nous traite de moche et nous invite ensuite à sortir avec lui.»

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    01:28

    Une juge refuse de rouvrir les inscriptions sur les listes électorales en Géorgie après le passage de l’ouragan Helene

    Une juge fédérale a refusé, jeudi, d’ordonner à l’Etat de Géorgie de rouvrir les inscriptions sur les listes électorales pour le scrutin de novembre, malgré les récentes perturbations causées par l’ouragan Helene.

    La date limite d’inscription était lundi 7octobre, et trois groupes de plaignants ont dit avoir annulé leurs activités d’enregistrement sur les listes électorales en raison du passage de l’ouragan Helene dans le sud-est du pays. Ils ont argué qu’historiquement, il y a un pic dans les inscriptions électorales en Géorgie juste avant la date limite, mais que des pannes d’électricité et d’Internet ont notamment empêché les gens de s’enregistrer.

    Néanmoins, selon la juge Eleanor Ross, les plaignants n’ont pas suffisamment apporté la preuve d’un préjudice, et aucune loi de Géorgie n’autorise le gouverneur Brian Kemp et le secrétaire d’Etat Brad Raffensperger – tous les deux républicains – à ordonner une prolongation de la date limite d’inscription sur les listes électorales.

    La Géorgie, qui rapporte seize grands électeurs à son vainqueur, compte 8,2millions d’électeurs inscrits, selon les registres en ligne du bureau de M.Raffensperger. Lors du scrutin de2020, la course à la présidence n’avait été décidée dans cet Etat que par 12000voix d’écart, à l’avantage de Joe Biden.

    Donald Trump a ensuite été inculpé en2023 de tentatives illicites d’inverser les résultats de la présidentielle de 2020 en Géorgie. Il avait en effet appelé un haut responsable local pour lui demander de «trouver» les quelque 12000bulletins de vote à son nom qui lui manquaient pour remporter l’Etat. Premier républicain à perdre la Géorgie depuis 1992, Donald Trump n’a jamais pu produire de preuves d’une fraude électorale, malgré des recomptages et des actions en justice.

    00:38

    Donald Trump estime que la chaîne CBS devrait perdre sa licence de diffusion

    Donald Trump a déclaré sur son réseau Truth Social que CBS devrait perdre sa licence après la diffusion sur ses antennes d’un entretien réalisé avec Kamala Harris.

    Accusant la chaîne américaine de perpétrer une «gigantesque escroquerie aux fausses nouvelles», le candidat républicain met en cause la manière dont les émissions «60minutes» et «Face the Nation» ont monté l’interview de sa concurrente pour la Maison Blanche.

    «RETIREZ LA LICENCE DE CBS. Interférence électorale», s’est-il emporté sur sa plateforme. Kamala Harris est «une abrutie, et les faux médias d’information veulent cacher ce fait», accuse-t-il.

    • Que reproche Donald Trump à CBS?

    La source des critiques de Donald Trump vient de la diffusion de deux réponses différentes de Kamala Harris à une même question sur les efforts de l’administration Biden pour arrêter la guerre au Proche-Orient.

    Le journaliste Bill Whitaker a interviewé Kamala Harris le samedi 5octobre à Washington pour l’émission «60minutes» diffusée lundi, deux jours plus tard. Mais un court extrait de l’entretien a été dévoilé, le dimanche, dans «Face the Nation» sur le même réseau, en guise de promotion pour la version longue, ainsi que pour donner un coup de projecteur à l’émission dominicale.

    Dans ce passage, le journaliste fait remarquer que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ne semble pas écouter les suggestions de l’administration Biden.

    «Le travail que nous avons fait a donné lieu à un certain nombre de mouvements réalisés par Israël dans cette région, qui ont été en grande partie motivés ou qui résultent de plusieurs facteurs, y compris notre plaidoyer pour ce qui doit se passer dans la région», déclare la vice-présidente en réponse, dans l’extrait diffusé par «Face the Nation» .

    Dans «60minutes», après la même question, Kamala Harris répond: «Nous allons continuer à faire ce qui est nécessaire pour être clairs sur notre position quant à la nécessité de mettre fin à cette guerre.»

    Après que les différentes réponses ont été soulignées en ligne, Donald Trump a déclaré sur Truth Social que «la VRAIE RÉPONSE de Harris était FOLLE, OU STUPIDE, alors ils l’ont en fait REMPLACÉE par une autre réponse afin de la sauver ou, au moins, de la faire paraître meilleure».

    • Que répond CBS?

    Selon la chaîne américaine, la réponse complète de Kamala Harris à la question posée par Bill Whitaker était en fait constituée des deux phrases en question: la première a été utilisée dans «Face the Nation» et la seconde dans «60minutes». CBS a expliqué qu’un montage était nécessaire puisque l’émission «60minutes» a diffusé vingt minutes d’interview, sur les quarante-cinq minutes qu’a duré l’entretien.

    L’équipe de campagne de Donald Trump a, de son côté, demandé à CBSNews de publier une transcription intégrale et non montée de l’interview de Kamala Harris.

    Lors de sa campagne présidentielle de2020 contre Joe Biden, le candidat républicain avait été tellement agacé par son entretien avec la journaliste de «60minutes» Lesley Stahl, qu’il avait écourté la séance avant de publier l’enregistrement complet et non monté de l’interview.

    23:35

    Harris accepte une réunion publique sur CNN, Trump rejette définitivement tout autre débat

    Kamala Harris a accepté de participer à un débat public sur la chaîne CNN le 23octobre en Pennsylvanie, a annoncé son équipe de campagne.

    Cette décision intervient alors que Donald Trump a exclu tout nouveau débat avec sa rivale, après leur premier face-à-face télévisé le 10septembre, durant lequel il avait été mis en difficulté. La candidate démocrate avait demandé au républicain de l’affronter une nouvelle fois avant l’élection.

    «Il n’y aura pas de match retour!», a écrit, jeudi, Donald Trump sur son réseau, Truth Social. «Kamala a clairement déclaré hier qu’elle ne ferait rien de différent de Joe Biden, il n’y a donc pas lieu de débattre», explique-t-il. Il égrène d’autres raisons pour expliquer son refus, en expliquant notamment qu’«il est déjà très tard dans le processus, le vote a déjà commencé».

    Il estime aussi ne pas avoir à débattre une nouvelle fois, car il a selon lui dominé MmeHarris, le 10septembre. «J’ai gagné les deux derniers débats, l’un avec Joe l’escroc, l’autre avec Kamala la menteuse», a-t-il assuré.

    «Le refus de Donald Trump de rejoindre la vice-présidente Harris sur la scène du débat est un mauvais service rendu au peuple américain», déclare dans un communiqué la directrice de campagne de Kamala Harris, Jen O’Malley Dillon. Les Américains «méritent de voir les candidats côte à côte une fois de plus avant de voter, afin d’avoir un dernier regard sur leurs visions très différentes» du pays, ajoute-t-elle.

    20:57

    Ouragan Milton: «Fais quelque chose de ta vie, mon gars, aide ces gens», lance Biden à l’intention de Trump

    Au moins dix personnes ont perdu la vie quand l’ouragan Milton a déferlé dans la nuit sur la Floride, a annoncé le ministre à la sécurité intérieure américain Alejandro Mayorkas. Malgré tout, les autorités semblaient soulagées.

    «La tempête fut considérable, mais heureusement le scénario du pire ne s’est pas produit», a déclaré le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, jeudi matin. Le président Joe Biden et le gouverneur se sont parlé au téléphone jeudi matin pour évoquer la situation, a dit la Maison Blanche.

    Dans une vidéo, Donald Trump s’est dit «attristé par la dévastation» engendrée par Milton, ajoutant que le 20janvier, les habitants de Floride auront à leurs côtés quelqu’un pour les aider − lui.

    Ce qui a eu le don d’exaspérer Joe Biden. Après qu’un journaliste lui a demandé s’il avait récemment parlé à son prédécesseur, le président a lancé: «C’est une blague?», puis il s’est tourné face à la caméra et a déclaré: «A l’ancien président Trump: fais quelque chose de ta vie, mon gars, aide ces gens.»

    20:12 Vos questions

    Risque-t-on, comme en 2020, de devoir attendre le résultat plusieurs jours après le 5 novembre, le temps du dépouillement des votes par correspondance dans les Swing States ?

    C'estmoi

    Bonjour C’estmoi

    Il est en effet probable qu’il faille s’armer de patience. En2020, l’élection a eu lieu le mardi 3novembre, le résultat a été annoncé le samedi 7novembre, trois jours et demi après l’élection. Cette année, par exemple, l’Etat de Géorgie a décidé que les comtés devront compter manuellement tous les bulletins de vote déposés le jour du scrutin, une mesure qui va retarder la publication des résultats dans cet Etat-clé et entretenir l’incertitude dans la période postélectorale. D’autant que la confiance de Donald Trump dans le processus électoral dépend du résultat.

    CNN a listé une série d’affirmations que le candidat républicain répète pour contester une éventuelle défaite en novembre.

    19:49 Vos questions

    Bonjour, On nous souligne l'importance des "Swing States", ils seraient la clé dans la victoire du camp rouge ou bleu.Cela signifie t-il que les autres états ne sont pas importants ? La probabilité est-elle nulle qu'un état historiquement démocrate devienne républicain ?

    D.P

    Bonjour D.P,

    Si vous suivez les déplacements de campagne des candidats – et leurs dépenses de publicité –, vous voyez qu’ils ne font campagne que dans certains Etats, négligeant ceux qu’ils considèrent comme acquis. Pour l’élection de 2024, Donald Trump et Kamala Harris concentrent leurs efforts sur quelques Etats, les swing states («Etats pivots» ou «clés»), qui permettent de remporter les 270grands électeurs pour gagner l’élection.

    Mais si vous voulez raffiner, vous voyez qu’au sein des swing states, ce sont certains comtés – on dirait des circonscriptions, en France – qui décident du résultat de l’élection.

    Les différents médias ont établi des listes de comtés-clés: Cobb County, Georgie (banlieue d’Atlanta) ; Wake County, Caroline du Nord; Lackawanna County et Erie County en Pennsylvanie; Kent County et Wayne County dans le Michigan; Waukesha County et Brown County dans le Wisconsin; Maricopa County en Arizona; Clark County et Washoe County dans le Nevada.

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    Publié le 18 août 2024 à 06h30 Temps de Lecture 1 min.

    18:17 Vos questions

    Est-il vrai que l’on puisse voter dans certains états américains sans pièce d’identité comme semble le dire Trump ? Si oui, dans quels états ?

    Curieux

    Bonjour Curieux,

    En effet. Trente-six Etats ont des lois exigeant que les électeurs présentent une pièce d’identité au bureau de vote. Les quatorze Etats restants et Washington D.C. utilisent d’autres méthodes pour vérifier l’identité des électeurs: les électeurs doivent prouver leur identité par d’autres moyens, par exemple en signant une déclaration sous serment ou un registre électoral, ou en fournissant des informations personnelles.

    La National Conference of State Legislatures (NCSL) rappelle les règles en vigueur, sachant que chaque Etat a son propre code électoral.

    17:43 Vos questions

    Le 10/10/2020, où en étaient les sondages Biden vs. Trump ?

    YdR

    Bonjour YdR,

    Pour les sondages au niveau national et dans les différents Etats, vous pouvez vous reporter à cette page du FiveThirtyEight.

    17:25 Vos questions

    Bonjour, après les ratés de 2016 et 2020 est-ce que les sondeurs se sont remis en cause et ont changé de méthodologie ? Il me semble que lors des midterms 2022 c'est le vote democrate qui a été sous estimé.

    LH

    Bonjour LH,

    Les sondages sont une vaste question. Ce matin, Luc Vinogradoff a fait une réponse. L’élection américaine n’est pas une science exacte: vous avez des sondages «nationaux», qui ne donnent qu’une indication, sachant que l’élection se joue dans les différents Etats, mais que tous les Etats n’ont pas la même importance.

    Les sondages importants, à suivre, sont ceux qui concernent les «Swing States». Mais, là, il faut aussi prendre en considération la taille de l’échantillon, et parfois, l’institut réalisant le sondage, etc.

    Si vous tenez à suivre les sondages, vous pouvez consulter les pages appropriées dans les grands médias américains: Le New York Times, le Washington Post, le site Real Clear Polling, dans la section «polls» vous pouvez naviguer dans les différents Etats. Vous pouvez aussi consulter des sites spécialiséscomme The Cook Political Report, Emerson College Polling, Sabato’s Crystal Ball, le site FiveThirtyEight, le Silver Bulletin, fondé par Nate Silver, qui avait annoncé la victoire d’Hillary Clinton en2016.

    Enfin, vous pouvez patienter jusqu’au 28octobre. Nous recevrons Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos, spécialiste de l’analyse des tendances d’opinion et tendances électorales.

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    Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos: «Le choix d’un colistier est un premier test de la capacité d’un potentiel président à prendre des décisions importantes»

    Publié le 12 août 2024 à 04h00 Temps de Lecture 3 min.

    16:33

    Bonjour, il y a 4 ans, CNN avait désigné Le Monde comme ayant réalisé la carte des résultats des élections US la plus complète et facile à lire. Vous visez le même résultat cette année?

    Niouk

    Bonjour Niouk,

    Vous faites sans doute allusion à cette discussion et à cette carte 👇et il est probable que les Décodeurs – ce sont eux qui les concoctent – partent de cette base.

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    Elections américaines 2020: la carte des résultats en temps réel, Etat par Etat

    Publié le 04 novembre 2020 à 00h30

    • Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, vendredi 11octobre

    Le contexte

    Live animé par Luc Vinogradoff

    Image de couverture : L’ancien président Barack Obama, lors de l’événement de campagne en soutien à Kamala Harris à Pittsburgh (Etat de Pennsylvanie), le 10octobre 2024. Quinn Glabicki / REUTERS

    Le Monde lance un direct consacré à la campagne présidentielle américaine, où les sondages prévoient un scrutin très serré entre les deux candidats, Donald Trump et Kamala Harris.

    • Les dernières informations. Vous y trouverez toute l’actualité liée à l’élection du 5novembre: déclarations politiques, meetings de campagne ou encore décryptages de polémiques;
    • Un espace d’échange. Nous sommes aussi ici pour répondre (dans la mesure du possible) à vos questions, sur le fonctionnement du scrutin, sur ses enjeux,etc. N’hésitez pas à envoyer des messages, et même à nous partager des informations que vous jugez utiles;
    • Vu des Etats-Unis. Vous retrouverez aussi les reportages, les analyses et les décryptages de tous nos correspondants sur place;
    • Comprendre les conséquences de cette élection, aux Etats-Unis et dans le monde, grâce à des interviews et des tchats avec des experts sur des thématiques géopolitiques, économiques et climatiques.

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    En direct, présidentielle américaine : Donald Trump et sa rhétorique anti-immigration à Detroit, Barack Obama en Pennsylvanie pour Kamala Harris (2024)
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    Author: Mrs. Angelic Larkin

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